Risques majeurs
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La Guadeloupe est particulièrement exposée aux risques majeurs : séismes, volcanisme, tsunamis, cyclones, inondations, changements climatiques. A ces risques, s’ajoute le risque pandémie avec l’apparition du Covid-19 en 2020.

 

Risques majeurs

Risques sismique et volcanique

Les séismes et le volcanisme sont en Guadeloupe les manifestations de la tectonique des plaques.

L’activité sismique est concentrée le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques. Lorsque les frottements au niveau d’une de ces failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. De l’énergie est alors stockée le long de la faille. La libération brutale de cette énergie permet de rattraper le retard du mouvement des plaques. Le déplacement instantané qui en résulte est la cause des séismes. Après la secousse principale peuvent se produire des répliques qui correspondent à des « réajustements » au voisinage de la rupture principale.

La Soufrière de Guadeloupe est un volcan actif, de type explosif. L’étude de son passé, depuis environ 200 000 ans, révèle les types d’éruptions ci-dessous comme probables dans le futur :

  • éruptions magmatiques : les plus violentes et qui peuvent durer plusieurs années (exemple à Montserrat depuis 1995). Ce sont des remontées de magma en surface accompagnées d’explosions parfois extrêmement fortes et de nuées ardentes. Phénomènes dévastateurs sur des distances de 10 à 15 km. Récurrence : 15 000 ans pour les plus fortes, 500 à 1 000 ans pour les modérées.
  • éruptions à écroulement sectoriel : très destructrices mais brèves. L’édifice volcanique rendu fragile par altération des roches ou à cause d’un fort séisme, s’effondre en provoquant des avalanches de matériaux (“débris”) jusqu’à plusieurs kilomètres de distance. Récurrence : 1 000 ans.
  • éruptions phréatiques : les moins violentes car c’est la vapeur d’eau sous pression provenant des nappes phréatiques surchauffées qui est responsable des explosions. Le magma n’atteint pas la surface. Seuls les matériaux anciens sont éjectés et pulvérisés sous forme de poussières “cendres”). Récurrence : 50 à 100 ans.

Consulter les derniers évènements géologiques

Découvrez les expositions “La machine Terre” sur la tectonique des plaques, “Quand la terre tremble…” sur le risque sismique “Le volcanisme“, ainsi que les brochures les accompagnant.

Archipel des Sciences met à disposition du public des clés USB sur le thème “Terre, planète vivante”.

Aléa sismique France
Aéa sismique sur le territoire français

Pour vous informer sur les derniers séismes ressentis ou sur une activité tellurique inhabituelle, consultez les communiqués de l’OVSG.
Vous pouvez également consulter les bulletins mensuel d’information de l’OVSG. Ce bulletin synthétise l’activité volcanique de la Soufrière et l’activité sismique régionale.
Les intensités réelles (effets d’un séisme en un lieu donné) ne peuvent être correctement déterminées que par recueil de témoignages. Si vous avez ressenti un séisme, même faiblement, vous êtes invité à le signaler à l’OVSG et/ou à prendre quelques minutes pour remplir le formulaire d’enquête macrosismique du BCSF sur le site http://www.franceseisme.fr.

Carte des séismes en live

Vous pouvez également consulter le Centre de Données Sismologiques des Antilles (CDSA).

MI SEISM’ANTILLES, réalisé par le BRGM, a été initié en Guadeloupe dans le cadre du Plan Séisme Antilles.

Mi Seism'Antilles

Ce site vous permet d’avoir une idée de la capacité de résistance de votre maison en cas de séisme majeur. Cette évaluation est totalement anonyme. On cherchera à savoir à quel type ou catégorie de construction appartient votre maison, sachant qu’à chaque catégorie correspond en général, un certain niveau de vulnérabilité. Mais au sein de chaque catégorie, la vulnérabilité peut être plus ou moins forte en fonction des caractéristiques particulières des constructions. Cette réalité-là est bien plus difficile à appréhender.

Plan Familial de Mise en Sécurité (édition 2011) : anticiper le séisme en famille, avec ses amis, ses collègues.

Prévention séisme maison travail

J’apprends les consignes en classe, en cas de tremblement de terre: ces 2 affiches ont été distribuées dans tous les établissements scolaires pour un affichage permanent dans chaque classe.

Prévention séisme école

Dépliant “Construction parasismique : ce ne sont pas les séismes, mais les bâtiments mal conçus, mal construits ou mal entretenus qui tuent !

Dépliant construction parasismique

Photo de la Soufrière de Guadeloupe vu du Houëlmont en temps quasi-réel (OVSG)

Soufrière Guadeloupe

Niveau actuel d’alerte de la Soufrière de Guadeloupe (Source : OVSG)

Vigilance

Niveaux alerte Soufrière

Eruption de la Soufrière Hills à Montserrat le 11/02/10 : animations satellites de Météo France :

GéoManips, dossier réalisé dans le cadre de Sagascience par le CNRS en partenariat avec le Laboratoire de géologie structurale (Université Paris 6).

Géomanips

Il présente les mouvements de la Terre observés sur le terrain et reproduits en laboratoire. Le travail du géologue est filmé et commenté lorsque celui-ci prépare ses expériences, qu’il les réalise, qu’il les interprète en les confrontant à la réalité. Ces expériences sont reproductibles par tous, grâce aux conseils de Géomanips : matériaux, plans, astuces, tout y est détaillé. Les trois facettes du dossier (Terrain / Laboratoire de recherche / Pédagogie) en font un support précieux pour les enseignants et les médiateurs scientifiques.

À l’occasion de l’Année internationale de la planète Terre (2008), CNRS Images produit “Les dessous de la planète” , une vingtaine de films courts à regarder en baladodiffusion qui permettent de mieux comprendre le passé tumultueux et les secrets les plus enfouis de la Terre.

Dessous de la planète

Comment d’anciennes grandes chaînes de montagnes ont-elles complètement disparu aujourd’hui ? Sera-t-on capable, un jour, de prévoir les séismes ? Pourquoi les volcans ne se ressemblent-il pas ? Le champ magnétique peut-il s’inverser ? Géologues, géophysiciens, sismologues et volcanologues de l’INSU-CNRS donnent de façon claire et accessible un aperçu des connaissances scientifiques actuelles.

Risque tsunami

D’origine japonaise, le terme « tsunami » est souvent employé pour désigner une série de vagues de grandes amplitudes. Le glossaire sur les tsunamis des Nations Unies définit ce phénomène ainsi :

« Série d’ondes de longueur et de période extrêmement grandes, généralement provoquées par des perturbations liées au déclenchement de séismes, sous le fond de la mer ou à proximité, également appelées vagues sismiques et, improprement, raz-de-marée. Une éruption volcanique, un glissement de terrain sous-marin ou un éboulement côtier peuvent aussi provoquer un tsunami, de même que la chute d’une grosse météorite dans la mer » (COI, 2013).

Matthieu Péroche (2016), dans sa thèse aborde la vie d’un tsunami en trois « temps » distincts, reliés entre eux au cours de l’événement :

  • La génération

    Les tsunamis sont générés par la libération d’un train d’onde (de source variable) dans la masse d’eau océanique.

    Les sources géodynamiques sont les plus communes. Il peut s’agir de séismes, de glissements de terrain et d’éruptions volcaniques sous-marines. Les effets associés à une éruption volcanique peuvent eux aussi déplacer la masse d’eau (effondrement de caldeira sous-marine, coulée pyroclastique, lahar, glissement de flanc, etc.).

    Plus rares, les chutes de météorites dans l’océan peuvent générer un tsunami.

    Sources Tsunami
    Les différentes sources d’un tsunami (Source : M. Péroche, 2016)
    1a – Glissement de terrain aérien ou sub-aérien, 1b – Glissement de terrain sous-marin, 2 – Séisme sous-marin ou proche du littoral, 3 – Eruption volcanique ou effondrement de caldeira, 4 – Chute de météorite.
  • La propagation

    Une fois générée, l’onde provoque une déformation du plan d’eau qui se propage dans toutes les directions. A ce stade les notions de période, longueur d’onde et amplitude entrent en compte.

    • L’amplitude : correspond à la hauteur des vagues par rapport au niveau moyen de la mer.
    • La période : est le temps entre deux crêtes de vagues.
    • La longueur d’onde : est la distance entre deux crêtes de vagues.

    Les vitesses et hauteurs du tsunami sont directement influencées par son environnement.

    « Au large, l’amplitude initiale de l’oscillation en surface ne dépasse pas quelques dizaines de centimètres. Le phénomène est alors imperceptible pour les navires en mer. Sa période varie de plusieurs minutes et sa longueur d’onde peut dépasser 200 km (F. Lavigne et R. Paris, 2011). En fonction de l’énergie initiale libérée et de la profondeur de la colonne d’eau, un tsunami peut parcourir de très grandes distances à une vitesse dépassant les 900 km/h » (M. Péroche, 2016).

    Propagation tsunami
    Représentation synthétique de la propagation d’un tsunami (modifié d’après Roger, 2011 et IOC, UNESCO, 2013b).
    (Source : M. Péroche, 2016)
  • L’impact

    L’arrivée du tsunami se concrétise par un débordement de l’océan sur des espaces habituellement exondés. L’eau pénètre avec violence à l’intérieur des terres, jusqu’à atteindre une hauteur maximale appelée run-up. Plusieurs vagues sont possibles avant un retour à la normale du niveau de la mer. On mesure la submersion au moyen de trois paramètres (M. Péroche, 2016) :

    • La profondeur du tsunami après déferlement,
    • Sa distance de pénétration dans les terres,
    • L’altitude maximale des run-ups.

    C’est à ce stade que l’événement devient le plus dangereux pour l’homme. L’impact se traduit souvent par des pertes humaines et des dégâts matériels importants.

    Impact tsunami
    Représentation schématique d’une inondation par tsunami avec ou sans déferlement le long du rivage (Source : M. Péroche, 2016).

Consignes tsunami

Plans d’évacuation et consignes en Guadeloupe (projet EXPLOIT)

Plans d’évacuation et consignes dans les Iles du Nord (projet EXPLOIT)

Risque cyclonique

Un cyclone est une perturbation atmosphérique des zones tropicales qui peut s’accompagner :

  • de pluies fortes
  • de vents violents
  • d’une houle cyclonique déferlant sur le littoral
  • d’une marée cyclonique correspondant à une élévation générale du niveau de la mer.

En Guadeloupe, les deux plus forts ouragans du siècle dernier (12 septembre 1928 et HUGO le 16 septembre 1989) ont atteint la catégorie 4, avec des vents soutenus compris entre 210 et 250 km/h et des rafales ponctuelles de 270 à 300 km/h.

Sur les Iles du Nord (Saint-Martin et Saint-Barthélemy), l’ouragan IRMA, la nuit du 5 au 6 septembre 2017, fût particulièrement dévastateur. Il était de catégorie 5 : jamais un ouragan aussi puissant n’avait touché les Petites Antilles depuis 1851, date des premiers relevés.

HUGO 15/09/1989
Ouragan HUGO de catégorie 5 le 15 septembre 1989 (Source : Météo France).

IRMA 06/09/2017
Ouragan IRMA de catégorie 5 le 6 septembre 2017 (Source : Météo France).

MARIA 19/09/2017
Ouragan MARIA de catégorie 5 le 19 septembre 2017 (Source : Météo France).

Nouveau : dans le cadre de ses activités sur le thème “Terre, planète vivante”, Archipel des Sciences publie l’exposition “Face aux cyclones” et la brochure du même nom sur le risque cyclonique.

Consulter les évènements climatiques

Echelle Saffir-Simpson
Echelle de Saffir-Simpson

Pour vous informer sur l’activité cyclonique en cours, consultez la rubrique cyclones de Météo France.

Saison cyclonique : un document d’information (Préfecture de Guadeloupe)

Dépliant risque cyclonique

Mon logement est en zone inondable, que faire ? (Source : Météo France)

Vigilance météo en Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy (Source : Météo France)

Cliquer sur les cartes pour consulter les derniers bulletins.

Guadeloupe
image/svg+xml Guadeloupe
Saint-Martin & Saint-Barthélemy
CycloneCyclone
Fortes pluies et oragesFortes pluies et orages
Vagues-submersionVagues-submersion
Vents violentsVents violents

Niveaux de vigilance aux Antilles (Cliquer pour obtenir les consignes)

Jaune
Orange
Rouge
Violet
Gris
Vert

Vigilance jaune : Soyez attentifs !

Cyclone

Tempête tropicale ou ouragan pouvant représenter une menace pour le territoire, à une échéance de quelques jours ou dont les effets attendus seront limités (impact modéré).

  • Rester vigilant et se tenir informé de l’évolution du phénomène en restant à l’écoute des bulletins d’information météorologique.
  • Vérifier les réserves nécessaires (alimentation, eau, bougies, piles, médicaments…).
  • Vérifier votre poste de radio (piles).
  • Éviter d’entreprendre de longues randonnées en montagne ou à proximité de cours d’eau.
  • Ne pas prendre la mer pour une longue période sans obligation particulière.

Fortes pluies et orages

Informez-vous de la situation météorologique et soyez particulièrement prudents :

  • si vous devez pratiquer des sports à risque en extérieur,
  • si vos activités de plein air sont situées dans une zone exposée, sur terre, notamment en montagne, près des cours d’eau, comme en mer aussi,
  • si vous devez circuler dans des zones inondables (franchissement de gués ou de passages bas encaissés),
  • en cas d’orage : évitez l’utilisation des téléphones et des appareils électriques. Ne vous abritez pas dans une zone boisée, tout près de pylônes ou poteaux.

Vagues-submersion

Informez-vous de la situation météorologique et soyez particulièrement prudents :

  • si vous devez pratiquer des sports à risque en bordure de mer,
  • si vos activités de plein air sont situées dans une zone exposée, près des plages, mais aussi et surtout en mer bien entendu.

Vents violents

Informez-vous de la situation météorologique et soyez particulièrement prudents :

  • si vous devez pratiquer des sports à risque en extérieur,
  • si vos activités de plein air sont situées dans une zone exposée, sur terre, notamment près des sommets en montagne, près des falaises, comme en mer bien entendu.

Consignes en vidéo

Vigilance orange : Soyez très vigilants !

Cyclone

Tempête tropicale ou ouragan représentant une menace pour le territoire, à une échéance de quelques heures ou dont les effets attendus seront limités (impact modéré).

  • Écouter les bulletins météo et les consignes diffusées (internet, kiosque, radio et télévision).
  • Préparer les habitations :
    1. Consolidation,
    2. Protection des ouvertures,
    3. Mise à l’abri et hors d’eau des objets personnels et documents,
    4. Organisation du stockage de nourriture et matériel divers…,
    5. Déconnexion des systèmes de remplissage de la citerne d’eau pluviale et protection des réservoirs le cas échéant.
  • Protéger les embarcations nautiques.
  • Effectuer les derniers achats pour acquérir une autonomie de plusieurs jours.
  • Faire le plein de carburant de votre véhicule.
  • Prévoir une somme d’argent liquide pour pourvoir acheter des denrées de 1ère nécessité.
  • Mettre à l’abri les stocks de marchandises et de denrées périssables dans les commerces et mettre en sécurité les chantiers pour les entreprises (démontage des grues, installations aériennes et échafaudage…).
  • Mettre à l’abri les troupeaux, cheptels et animaux de ferme.

Fortes pluies et orages

  • Renseignez vous avant d’entreprendre un déplacement et soyez très prudents.
  • Évitez les promenades en montagne et les randonnées en relief.
  • Si vous habitez en zone inondable, mettez en sécurité vos biens susceptibles d’être endommagés et surveillez la montée des eaux.
  • Si votre habitation peut être menacée par un glissement de terrain, quittez-là ou préparez vous à l’évacuer rapidement.
  • Prévoyez des moyens d’éclairage de secours.
  • Faites une réserve d’eau sanitaire et potable.
  • En cas d’orage : évitez l’utilisation des téléphones et des appareils électriques. Ne vous abritez pas dans une zone boisée, tout près de pylônes ou poteaux, ni sous un arbre isolé.

Vagues-submersion

  • Baigneurs, plongeurs, pêcheurs et promeneurs :
    • Évitez les sorties en mer, les baignades et les activités nautiques de loisir.
    • Soyez prudents sur les plages : ATTENTION aux rouleaux et aux déferlantes !
  • Plaisanciers et professionnels de la mer :
    • Protégez les embarcations en les mettant à l’abri ou les sortant de l’eau.
    • Si vous devez rester à bord, soyez particulièrement prudents lors de vos déplacements et portez les équipements de secours.
    • Soyez particulièrement prudents si vous devez sortir en mer.
    • En mer, prenez toutes les précautions pour assurer votre sécurité en cas de chute à l’eau.
  • Habitants de bord de mer :
    • Si vous habitez en bord de mer, préparez la mise en sécurité de vos biens susceptibles d’être endommagés par la montée des eaux ou emportés par les vagues. Surveillez la montée des eaux.
    • En voiture, circulez avec précaution en limitant votre vitesse et ne vous engagez pas sur les routes exposées à la houle ou déjà inondées.

Vents violents

  • Limitez vos déplacements.
  • Limitez votre vitesse sur la route et en particulier si vous conduisez avec un attelage.
  • Évitez les promenades en forêt et sur le littoral.
  • Prenez garde aux chutes d’arbres ou d’objets divers.
  • N’intervenez pas sur les toitures et ne touchez en aucun cas à des fils électriques tombés au sol.
  • Rangez ou fixez les objets exposés au vent ou susceptibles d’être endommagés.
  • Prenez toutes les précautions face aux conséquences d’un vent fort.

Consignes en vidéo

Vigilance rouge : Une vigilance absolue s’impose !

Cyclone

Tempête tropicale ou ouragan représentant une menace pour le territoire, à une échéance proche ou dont les effets attendus sont relativement forts (impact assez fort à fort).

  • Se tenir informé de la situation des conséquences du passage du phénomène sur l’île.
  • Rester prudent en sortant de l’endroit où vous étiez abrité.
  • Essayer d’établir un bilan des dégâts autour de votre habitation en restant très prudent :
    1. Consolider et réparer votre habitation sans prendre de risque,
    2. Rester éloigné des points bas, des cours d’eau et des pentes abruptes,
    3. Dégager les alentours de votre habitation et déblayer les abords prudemment,
    4. Ne pas toucher les fils électriques et téléphoniques rompus et tombés à terre,
    5. Assister les voisins et prévenir les secours en cas de besoin.
  • Ne pas gêner les équipes de secours, et éviter les déplacements inutiles.
  • Ne pas encombrer le réseau téléphonique sauf URGENCE.
  • Ne pas franchir les ravines ou fossés submergés de même que les bordures de cours d’eau.
  • Vérifier la qualité de l’eau avant de la consommer ainsi que les aliments du réfrigérateur.

Fortes pluies et orages

  • Évitez tout déplacement et restez chez vous.
  • N’entreprenez aucun déplacement en mer ou en montagne. Ne vous baignez pas.
  • Protégez votre intégrité, vos biens et votre environnement :
    • obtempérez aux injonctions des sauveteurs ou des autorités municipales y compris pour des évacuations,
    • en cas de risque de glissement de terrain, évacuez votre domicile en sécurité,
    • en cas d’orage violent, bannissez l’utilisation des téléphones et des appareils électriques et ne vous abritez pas dans une zone boisée, ni près de poteaux, pylônes, ni sous un arbre isolé.
  • Si vous devez vous déplacer impérativement :
    • signalez votre départ et votre destination à des proches et soyez très prudents,
    • respectez les déviations et interdictions mises en place,
    • ne vous engagez, sous aucun prétexte, à pied ou en voiture, sur une voie immergée, et ne tentez pas de franchir des gués ou zones inondées même partiellement.
  • Près du rivage :
    • si vous habitez en bord de mer, protégez vos biens face à la montée des eaux possibles,
    • si nécessaire, évacuez votre habitation et mettez vous à l’abri à l’intérieur des terres.

Vagues-submersion

  • Baigneurs, plongeurs, pêcheurs et promeneurs :
    • Ne sortez pas en mer et ne vous baignez pas dans les zones concernées.
    • Ne vous approchez pas du bord de l’eau même d’un point surélevé. Eloignez-vous des ouvrages exposés aux vagues (jetées portuaires, fronts de mer).
  • Plaisanciers et professionnels de la mer :
    • Ne prenez pas la mer et protégez impérativement vos embarcations.
  • Habitants de bord de mer :
    • Si vous habitez en bord de mer, protégez vos biens face à la montée des eaux.
    • Si nécessaire, évacuez l’habitation et mettez-vous à l’abri.

Consignes en vidéo

Vigilance violette : Confinez-vous, ne sortez pas !

Cyclone

Un ouragan majeur représente un danger imminent pour une partie ou la totalité du territoire, avec des effets attendus très importants.

  • Rester à l’écoute des conditions météo diffusées à la radio et à la télévision, respecter les consignes des autorités.
  • Rester à l’abri et NE SORTIR SOUS AUCUN PRÉTEXTE.
  • S’éloigner des ouvertures pour éviter les projections de verre en cas de bris.
  • Se réfugier si possible dans la pièce la plus sûre de votre habitation.
  • Se préparer à subir des coupures d’électricité et d’eau potable.
  • N’utiliser le téléphone qu’en cas d’absolue nécessité.
  • En toute situation, rester calme et ne pas paniquer.
  • Attendre impérativement les consignes diffusées sur les radios avant de changer de posture.
  • Il est interdit de circuler à pied ou en voiture sous peine de sanctions, même si les opérations de secours peuvent intervenir ponctuellement.
  • Ne pas utiliser de feu à flamme nue.
  • Couper le courant électrique.

Consignes en vidéo

Vigilance grise : Restez prudents !

Cyclone

Un ouragan a traversé le territoire en faisant des dégâts lors de son passage. Les conditions météorologiques sont en cours d’amélioration, mais certains dangers subsistent encore. Les équipes de secours ou de déblaiement ne doivent pas être gênées dans leurs activités ou déplacement.

  • Se tenir informé de la situation des conséquences du passage du phénomène sur l’île.
  • Rester prudent en sortant de l’endroit où vous étiez abrité.
  • Essayer d’établir un bilan des dégâts autour de votre habitation en restant très prudent :
    1. Consolider et réparer votre habitation sans prendre de risque,
    2. Rester éloigné des points bas, des cours d’eau et des pentes abruptes,
    3. Dégager les alentours de votre habitation et déblayer les abords prudemment,
    4. Ne pas toucher les fils électriques et téléphoniques rompus et tombés à terre,
    5. Assister les voisins et prévenir les secours en cas de besoin.
  • Ne pas gêner les équipes de secours, et éviter les déplacements inutiles.
  • Ne pas encombrer le réseau téléphonique sauf URGENCE.
  • Ne pas franchir les ravines ou fossés submergés de même que les bordures de cours d’eau.
  • Vérifier la qualité de l’eau avant de la consommer ainsi que les aliments du réfrigérateur.

Consignes en vidéo

Vigilance verte : Pas de vigilance particulière.

Contexte CYCLONE : les dangers liés au passage de l’ouragan sont éloignés, le temps revient à la normal, mais restez prudent à cause des dégâts qui subsistent sur les réseaux routiers, électriques ou autres.

Contexte HORS CYCLONE : un danger (fortes pluies, orages, vent, mer dangereuse) diminué ou inexistant.

Conduite à tenir :

  • Vous pouvez reprendre votre activité normale.

Nouveau : Recevoir par Email les alertes de Météo France

Le temps pour les prochains jours en Guadeloupe (Source : Météo France)

Le temps pour les prochains jours à Saint-Martin et Saint-Barthélemy (Source : Météo France)

Image satellite (infrarouge) Atlantique tropical (Source : CIMSS)

Image satellite Atlantique tropical

Animation satellite (visible) sur les Antilles (Source : Barbados Weather)

Légnede GOES16 visible

Animation satellite (infrarouge) sur les Antilles (Source : Barbados Weather)

Légende GOES16 infrarouge

Animation satellite Guadeloupe (Source : Météo France)

Animation satellite Guadeloupe

Animation satellite (visible/proche infrarouge) centre Atlantique (Source : Tropical Tidbits)

Animation satellite (IR) centre Atlantique (Source : Tropical Tidbits)

Animation radar composite sur l’arc antillais

Animation radar Guadeloupe

Animation radar sur les Antilles (Source : Barbados Weather)

Animations radar Guadeloupe (Source : Météo France)

Animation radar Guadeloupe
Animation radar Guadeloupe

Situation météorologique dans l’Atlantique Nord (Source : Windy.com)

Centre national des ouragans à Miami (NHC)

Activité cyclonique dans la zone Atlantique (Source : NHC)

Activité cyclonique Atlantique

Liste des prénoms des cylones 2023/2028 (Source : NHC)

Tout savoir sur les cyclones (Source : Météo France)

Visitez les cyclones en 3D (Source : Météo France)

Cyclone 3D

Saison cyclonique et vigilances météo (Source : Préfecture de Guadeloupe)

Changements climatiques

Un changement climatique, ou dérèglement climatique, correspond à une modification durable (de la décennie au million d’années) des paramètres statistiques (paramètres moyens, variabilité) du climat global de la Terre ou de ses divers climats régionaux. Ces changements peuvent être dus à des processus intrinsèques à la Terre, à des influences extérieures ou, plus récemment, aux activités humaines.

Le changement climatique anthropique est le fait des émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines, modifiant la composition de l’atmosphère de la planète. À cette évolution viennent s’ajouter les variations naturelles du climat.

Clim’ Way, un jeu éco-citoyen pour lutter contre les gaz à effet de serre, jouable gratuitement en ligne (Cap Sciences). Le jeu est adapté aux Antilles (Carbet des Sciences).

Clim'city

Climat, une enquête aux pôles est un dossier du CNRS (Sagasience) s’inscrivant dans le cadre de l’Année polaire internationale.

Climat une enquête aux pôles

Quel est le rôle des pôles dans le climat mondial ? En quoi les connaissances sur les climats passés permettent-elles de mieux comprendre le climat actuel et le climat futur ? Quelle est l’histoire des recherches polaires ? Quelles sont et quelles seront les conséquences du réchauffement climatique sur les pôles ? Quelles en sont aujourd’hui déjà les retombées pour les populations humaines, animales et végétales ?
Toutes ces questions trouvent des éléments de réponse dans ce dossier pédagogique conçu sous la forme d’une animation ludique et accessible à tous.
Un quiz permet à chacun de tester ses connaissances.
Destinée au grand public, et plus particulièrement aux jeunes, cette enquête est illustrée par plus de 50 films et extraits de films et par plus de 300 photos et schémas.

A l’occasion de l’Année polaire internationale (2007-2008), le CNRS et l’Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV) s’associaient afin de produire une collection de podcast vidéo sur les recherches polaires, “Alerte aux pôles“.

Alerte aux pôles

Sous l’effet du réchauffement climatique, régions arctiques et antarctiques subissent aujourd’hui le plus rapide et spectaculaire changement de toute l’histoire de notre planète. Que faut-il en penser ? Que savons-nous vraiment ? Que faut-il de toute urgence mesurer et comprendre ? Avec la collaboration du journaliste scientifique, Patrice Lanoy, CNRS Images et l’IPEV répondent en images à ces questions.

Le Climat de la Terre, dossier réalisé par le CNRS.

Climat de la Terre

Dossier Sagascience. Ce dossier traite entre autres de l’effet de serre, du réchauffement climatique, de la paléoclimatologie et de nombreux sujets qui préoccupent le grand public.

ClimatHD, une application interactive qui propose une vision intégrée de l’évolution du climat passé et futur (Météo France).

ClimatHD

Cette application permet de visualiser, à l’aide de graphiques commentés, l’évolution dans le temps de variables climatiques (températures et précipitations) et de phénomènes (nuits chaudes, journées chaudes…), ainsi que certains impacts comme le besoin en énergie pour la climatisation.

Jusqu’à présent ces diagnostics étaient proposés pour la France métropolitaine et pour l’île de la Réunion. Un nouveau territoire, les Antilles, vient d’être ajouté.

Pour le diagnostic d’évolution du climat sur les Antilles françaises, nous avons ainsi valorisé les séries de données homogénéisées sur la Guadeloupe et la Martinique :

  • 3 séries en températures (uniquement pour la Martinique dans un premier temps, les séries en Guadeloupe n’entrant pas encore dans les critères qualitatifs de cette production),
  • 6 séries en précipitations,
  • les simulations climatiques issues du projet C3AF (Changement Climatique et Conséquences sur les Antilles Françaises).

L’intégration d’un nouveau territoire peut imposer des spécificités par rapport au cadre général de ClimatHD , notamment pour ce qui concerne le choix des indicateurs qui dépendent des caractéristiques de climat local.

Ainsi pour les Antilles, la définition des saisons par exemple a été adaptée, ou encore les seuils de température associés aux nuits et journées chaudes à fort impact sur le territoire.

Pour le diagnostic d’évolution du climat futur, nous utilisons les simulations les plus récentes issues du modèle Arpege-Climat de Météo-France avec le scénario de fortes émissions de gaz à effet de serre (RCP 8.5).

De futurs travaux de modélisation, nous permettront de disposer de plusieurs modèles climatiques sur les Antilles françaises et ainsi de mieux appréhender l’incertitude inhérente au diagnostic du climat futur.

Vous pouvez également retrouver notre article sur le C3AF ici.

Pandémie

Une pandémie est une épidémie présente sur une large zone géographique internationale. Dans le sens courant, elle touche une partie particulièrement importante de la population mondiale.

Les pandémies surviennent lors de déséquilibres majeurs liés à des modifications sociales et environnementales au cours de l’histoire (révolution agricole, guerres et commerce, voyages et grandes découvertes, révolution industrielle et empires coloniaux, mondialisation…).

Les conséquences d’une pandémie non maîtrisée peuvent être très importantes, comme cela a été le cas de la peste noire en Europe et en Asie, où elle a tué en quelques années des dizaines de millions de personnes et a eu un fort impact sur la démographie, ou, plus récemment, avec l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) qui touche sévèrement l’Afrique subsaharienne.

Pandémie

Le terme pandémie apparait en français en 1752 sous le modèle de épidémie (epi « sur » et demos « peuple »). Une « pan-démie » est étymologiquement (sous-entendu) un mal qui s’étend sur l’ensemble (pan-) de la population (demos). Dans son sens général, une pandémie désigne une épidémie qui se développe à l’échelle mondiale, ou sur de vastes zones internationales traversant des frontières, et touchant le plus souvent un grand nombre de personnes.

La notion de pandémie, et les concepts et modèles permettant d’y réagir, porte en premier lieu sur l’émergence de maladies infectieuses fortement contagieuses, et les modalités d’action permettant d’en atténuer la propagation, et les effets sanitaires ou sociaux. La question centrale est alors celle de sa propagation. La transformation d’une épidémie en pandémie est d’autant plus facilitée dans un monde de plus en plus globalisé.

Le terme de « pandémie » est parfois employés pour des maladies non infectieuses. En 1997, après une consultation tenue à Genève (3-5 juin), l’OMS a parlé d’une « épidémie globale » de l’obésité dans le monde. Le terme pandémie peut alors s’appliquer aux addictions, aux maladies cardiovasculaires, à celles liées au grand âge, etc… voire à tout phénomène ou comportement émergent devenant très répandu ou mondialisé. Dans cette acception, la notion de « propagation » est au mieux secondaire (et probablement limitée à une question de structure sociale ou de comportement culturel) ; une pandémie renvoie simplement à la politique permettant de lutter à long terme contre son incidence, ou d’en atténuer les effets sanitaires ou sociaux.

Facteur de propagation :

Le facteur premier dans la propagation d’une épidémie est d’influer sur le nombre de reproduction de base, ou R0, c’est-à-dire le nombre de personnes qui sont en moyenne infectées par contagion par une personne malade, pendant la durée de sa maladie. Ce nombre est fondamental :

  • Si R0 = 1, chaque personne contaminée en contamine tôt ou tard une autre, mais la maladie reste à un niveau constant.
  • Si R0 < 1, le nombre de personnes porteuses diminuera exponentiellement, et l’épidémie finira par s’éteindre, simplement du fait que dans les conditions qu’elle rencontre, elle n’est pas suffisamment contagieuse.
  • Mais inversement, si R0 > 1, le nombre de personnes porteuses augmentera exponentiellement, d’autant plus rapidement que le R0 est grand ; et une croissance exponentielle conduit très rapidement à un nombre de cas dépassant les capacités sanitaires.

Sur un territoire donné, la lutte contre une pandémie abordera trois aspects.

  • En premier lieu, éviter d’importer des cas pathologiques nouveaux, ce qui implique de fermer et filtrer les transferts de cas potentiellement contaminent, en maîtrisant les frontières.
  • Sur le plan médical, détecter et soigner au mieux les victimes de l’infection.
  • Imposer en tant que de besoin des dispositions de distanciation à l’ensemble de la population, y compris d’isolement ou de quarantaine, aux cas suspects.

Facteurs pandémiques :

Il existe quatre niveaux de causes différentes et spécifiques menant à une pandémie :

  1. L’émergence d’un nouvel agent pathogène transmissible.
  2. L’émergence d’une nouvelle maladie (manifestations cliniques) causée par ce nouvel agent.
  3. L’origine d’une épidémie.
  4. L’origine d’une pandémie.

Dans le cas de retour d’une maladie infectieuse déjà connue, seuls les niveaux trois et quatre sont concernés.

Le niveau 1 est surtout biologique. Il dépend des caractéristiques de l’agent, et de la capacité à le détecter. L’émergence est rendue visible par l’utilisation de nouvelles techniques (biologie moléculaire, bio-informatique). Par exemple, l’agent du sida n’a pu être conceptualisé que par la connaissance des virus ARN, de nouveaux coronavirus par l’utilisation de la bio-informatique.

Le niveau 2 est biomédical, mettant en œuvre des systèmes de surveillance épidémiologique de maladies ou de syndromes.

Les niveaux 3 et 4 sont, pour l’essentiel, d’ordre environnemental et social. Les facteurs en jeu sont nombreux :

  • changements démographiques des populations humaines : urbanisation, densité des populations, déplacements et migrations.
  • comportements des individus : sexuel, alimentaire, rituels (rassemblements, pèlerinages…), de loisirs (tourisme exotique ou d’aventure), etc.
  • modifications écologiques : catastrophes naturelles, développement industriel, déforestation, construction de barrage, agriculture intensive…
  • commerce intercontinental de marchandises contenant ou transportant des germes ou des vecteurs. Par exemple le commerce des pneus usés (lieu de reproduction de moustiques) est un facteur de propagation d’arboviroses ; de même le commerce, légal ou illégal, d’animaux vivants (bétail, de laboratoire, de nouveaux animaux de compagnie…) présente un risque de diffusion de maladies.
  • insuffisance des systèmes de santé (manque de vaccinations, de prévention et surveillance, d’infrastructure sanitaire…) ou leur mauvaise utilisation (matériel médical non stérile, mésusage d’antibiotiques développant une résistance aux antibiotiques, expérimentations hasardeuses, xénogreffes…).

Covid-19 :

La grippe espagnole, de 1918 à 1920, a été l’une des pandémies les plus mortelles de l’histoire de l’Humanité, avec de 20 à 40 millions de morts (80 à 100 millions d’après des réévaluations récentes). Les grippes pandémiques suivantes furent plus modérées : la grippe asiatique en 1957 (2 millions de morts), la grippe de Hong-Kong en 1968 (4 millions de morts), la grippe russe de 1977, et la grippe A(H1N1) de 2009.

Fin 2019, le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 apparaît en Chine, déclenchant une urgence de santé publique de portée internationale le 30 janvier 2020.

Covid-19
Image obtenue le 3 février 2020 auprès des CDC et montrant la morphologie du nouveau coronavirus Covid-19 (Source : Centers for Disease Control and Prevention).

À partir de janvier 2020, le gouvernement chinois met en œuvre des procédures de confinement, et place plusieurs villes puis toute une région en quarantaine, fermant de nombreux sites publics et déployant des moyens sanitaires.

Le 25 février 2020, le nombre de nouveaux cas déclarés quotidiennement hors de Chine est plus élevé que dans ce pays.

Le 11 mars 2020, l’épidémie de Covid-19 est déclarée pandémie par l’OMS, qui demande des mesures de protection essentielles pour prévenir la saturation des services de soins intensifs et renforcer l’hygiène préventive (suppression des contacts physiques, bises et poignées de mains, fin des attroupements et des grandes manifestations ainsi que des déplacements et voyages non indispensables, promotion du lavage des mains, mise en application de quarantaine, etc.). Cette pandémie mondiale provoque des annulations en série de manifestations sportives et culturelles sur toute la planète, la mise en place par de nombreux pays de mesures de confinement pour freiner la formation de nouveaux foyers de contagion, la fermeture des frontières de nombreux pays, et un krach boursier du fait des incertitudes et des craintes qu’elle fait peser sur l’économie mondiale. Elle a aussi des effets en termes d’instabilité sociale et économique et est le prétexte à la diffusion en ligne d’informations erronées ou relevant de la théorie du complot.

Le 21 avril, plus de 2 500 000 cas cumulés sont confirmés dans le monde, dont près de 680 000 personnes guéries et près de 180 000 morts.

Le 11 mai, plus de 4 000 000 cas cumulés sont confirmés dans le monde, dont plus de 1 500 000 personnes guéries et près de 280 000 morts.

Au total ce sont environ 200 pays et territoires qui sont touchés par cette crise sanitaire mondiale, avec des foyers de plus de 50 000 cas confirmés dans les pays suivants : Chine, Italie, États-Unis, Espagne, Allemagne, Iran, France, Russie, Turquie, Royaume-Uni, Brésil, Canada, Pérou, Inde et Belgique.

CovidTracker : outil permettant de suivre l’évolution de l’épidémie à Coronavirus en France et dans le monde.
VaccinTracker permet de suivre la proportion de Français déjà vaccinés contre le Covid-19.
Suivre l’évolution de la pandémie dans le monde.
Suivre l’évolution de la pandémie sur le territoire fançais.

Quelques ressources en ligne